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S’inspirer de la gastronomie de l’est pour rechauffer nos repas d’hiver.

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De longs mois restent à s’écouler avant le retour du printemps, des beaux jours et des repas estivaux. L’heure est donc encore aux repas chauds, qui apportent du réconfort et contribuent à instaurer une ambiance conviviale et confortable, et sont un excellent prétexte pour se retrouver autour d’une table avec ses proches et son entourage. Dans cet article, nous avons décidé de sortir des sentiers battus pour vous faire découvrir la gastronomie et les terroirs de l’est de l’hexagone grâce à deux menus qui gravitent autour des traditions culinaires lorraines et alsaciennes. Avec l’aide du chef Lorrain Joseph Lepti nous avons ainsi composé ces deux propositions, qui raviront vos hôtes et laisseront un souvenir impérissable dans les papilles et les cœurs de vos invités. Découvrez-les dans la suite de cet article. 

Choisir le bon nectar

Le vin est la clef de voute de tout repas qui se respecte lorsque l’on parle de cuisine française, pour ces menus, le cremant d’alsace brut sera parfait en accompagnement et intègre la composition de certains des plats. On pourra également clore celui-ci en accompagnant les fromages et les desserts avec un pinot noir de la même provenance ou avec un gewurztraminer dont les notes sucrées et fruitées seront parfaites pour clore les festivités. 

Premier menu

Entrée :Mini pâté lorrain et son jus

Plat principal :

Choucroute Alsacienne à la graisse d’oie (qui donne de la rondeur en bouche et lie généreusement les ingrédients ensemble)et au crémant d’Alsace. 

Dessert :

Salade de fruits de saison composée de pommes et d’oranges coupées en petits quartiers, intégrer de la menthe cisaillée et relever ensuite d’un soupçon d’eau-de-vie de mirabelle ou de prune dont la région a le secret. Enfin, on y ajoutera une pointe de cuillère de Miel et de poivre de Timu, ce dernier ayant la particularité de développer des arômes prononcés de pamplemousse. On déposera ensuite  à ses côtés un généreux morceau de Kouglof, gâteau brioché traditionnel d’Alsace. 

Second menu

Entrée.

Bouillon de pot au feu avec un œuf parfait :

L’œuf parfait se réalise comme suit : se munir d’une sonde thermomètre et procéder à une cuisson de vos œufs entre 63 et 65 degrés pour une durée comprise entre 45 et 50 minutes. Vous obtiendrez grâce à ce procédé un blanc juste cuit et gélatineux. Surtout, la texture et la palette gustative du jaune d’œuf seront parfaite, il adoptera une texture et une rondeur en bouche qui vous rappellera le miel. 

Plat principal.

Fleishnaka et ses Tofailles vosgiennes : avec la viande et les légumes du pot au feu, on fera une farce que l’on roulera dans une pâte à nouilles, que l’on fera cuire dans le bouillon de pot au feu, avant de l’égoutter dans un torchon. Après l’avoir réservé, on le fera revenir à la poêle que l’on pourra ensuite découper en tranches, les servir sur le bouillon que l’on aura agrémenté de quelques centilitres de crèment.

On leur adjoindra des Tofailles (veut dire étouffé en ancien lorrain) qui sont des pommes de terres à l’étouffée découpées en forme de frites. On les disposera en couches successives avec de l’ail et de l’huile d’olive en doses généreuses. ON les fera cuire lentement dans une cocotte en fonte. Faire caraméliser et laisser ensuite cuire doucement et tranquillement jusqu’à obtenir des pommes de terre fondantes. 

On terminera par une tarte au chocolat sur laquelle on pourra disposer des suprêmes d’orange pour y apporter couleur et un supplément de peps.

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